Les formations médicales manquent du matériel et des médicaments, du personnel qualifiés et recyclé.
Les conditions hygiéniques dans les villages et même dans certains centres extra-coutumiers sont déplorables. La plupart des habitants n’ont pas accès aux soins, à I ‘eau, …
Les agriculteurs (et les éleveurs) ne sont pas encadrés.
Ces exemples (et beaucoup d’autres) traduisent la misère, le sous-développement (Ie mal développement, …) dans lequel vivent ou » meurent petit à petit ») les populations rurales surtout.
Et pourtant elles sont nombreuses les ressources (foncières, matérielles, financières et humaines), les facilités, les bonnes volontés et les bonnes idées que les paysannes et paysans, les femmes et les hommes d’affaires, les intellectuels et les autorités (politico-administratives et religieuses, …) peuvent mobiliser, mettre en commun et exploiter vue d’un Développement Rural Endogène.
Le développement est « l’ouverture aux richesses de l’humanité, la capacité d’y accéder et les moyens pour les mettre à profit pour son propre compte », disait Mgr BAKOLE WA ILUNGA.
C’est vrai ; les pierres, l’argile, le lac, les herbes, le soleil, le vent, la force de travail non utilisée, l’argent thésaurisé, l’argent mal utilisé, mais aussi l’argent que les femmes et les hommes de bonne volonté acceptent de libérer (de donner), … toutes ces ressources peuvent être utilisées au profit des « pauvres », des « marginalisés » et élever ainsi leur niveau de vie : « revenu plus élevé, meilleur éducation, meilleurs logements, meilleurs santé, meilleure nutrition, meilleurs services sociaux, meilleurs communication, sécurité et liberté accrue ».